Et voilà de nouveau la rentrée ! Quelques petits conseils pour que cette fois-ci, le stress ne vienne pas perturber cette période de transition.
Prendre du recul
Pour les parents comme pour les enfants, la rentrée de septembre est très souvent synonyme de stress.
Il arrive même que pour certains cette période de l’année prenne des proportions importantes et amène à ressentir de la peur, des angoisses ou bien encore de la tristesse…
Je pense aux enfants, pour qui la rentrée des classes n’est jamais un moment facile, mais aussi aux parents qui vivent parfois des chamboulements dans leur vie personnelle ou professionnelle.
Sans forcément parler de changement, il faut bien avouer qu’il n’est pas facile de repartir dans son train-train quotidien après avoir passés quelques semaines sous le soleil, profiter du temps qui passe et surtout avoir fait le plein de bonne humeur !
Le stress de la rentrée peut donc prendre multiples visages, comme par exemple :
- Déprimer à l’idée de reprendre le travail
- Redouter de vivre à nouveau un rythme effréné
- Angoisser à l’idée d’avoir à tout à gérer (maison, travail, enfants, sport etc…)
- Refuser d’accueillir pleinement le changement de saison (l’automne)
Autant de facteurs qui perturbent notre équilibre psychique et par voie de conséquence celui de notre corps physique.
Alors, cette fois-ci, si vous décidiez de ne pas sombrer dans ce mécanisme « stress-rentrée » ?
Avec un peu de bon sens et quelques outils en main, c’est possible. La première attitude à adopter est la prise de recul.
Gérer sa rentrée
La reprise du travail ne s’annonce pas, pour la majorité d’entre vous en tout cas, comme un super événement. Il est plutôt vécu comme une obligation, une contrainte, voir une résignation. Les conditions de travail et la démotivation générale favorisent cet état d’être nostalgique, pessimiste et non volontaire.
Mais c’est aussi un contexte que chacun nourrit à sa manière, en agissant comme si tout ceci était une fatalité. Observez -vous et vous vous surprendrez à émettre des phrases ou des pensées du style :
- C’est comme ça, que veux-tu y faire
- Après tout, y a pire
- C’est pas maintenant que je vais changer
- C’est la vie…
Par vos pensées, vous générez une atmosphère intérieure qui développe petit à petit, à votre insu, une forme chronique de négativité. Celle-ci vous incite alors à rechercher tout ce qui va de près ou de loin conforter cette croyance ou état de fait.
Que cela ne tienne, vous pouvez agir ! Prenez un peu de distance, observez vos pensées et soyez vrai avec vous-même.
En pratique
Notez sur une feuille, toutes vos pensées négatives.
Listez les sources extérieures qui favorisent votre négativité comme par exemple :
- Certaines de vos lectures (le journal…), la télé (infos, émissions, pub etc),
- Des personnes de votre entourage (discours négatifs, répétitifs, dévalorisants…),
- Les lieux de consommation (grandes surfaces, modes, distractions superflues..).
Une fois cette liste établie, prenez conscience que tout ce que vous faites dans une journée se répercute sur votre comportement général, physique et psychique.
Le stress ambiant dans lequel vous vivez n’est en fait que le résultat de ce que vous générez par un mode de vie non conforme à votre épanouissement et bien-être.
Rayez sur cette liste ce qui vous semble pouvoir être rayé !!
Par exemple, vous pouvez décider de ne plus acheter certains magazines. Retarder l’appui sur le bouton « marche » de la télé afin de zapper les informations quelques jours par semaine (si c’est vraiment indispensable pour vous..). Vous savez, je ne regarde plus la télé depuis au moins 20 ans et je me porte à merveille !
De plus, je suis toujours au courant des actualités (essentielles). Elles me viennent au moment où il faut sans que j’ai besoin d’aller les chercher.
Et quand je regarde le ciel, je me dis que la vie est belle et mes pensées de bonheur sur l’instant présent font du bien à mon cœur et à mon corps.
Abordez la rentrée de façon nouvelle
Les plus pessimistes me traiteront d’inconsciente ou d’irresponsable. D’autres penseront que c’est un peu facile, comme si de regarder le ciel ça allait changer le monde et faire disparaitre les soucis.
Non bien sûr, mais cela peut générer une sensation d’espace et de bien-être intérieur qui, répétée chaque jour, va influencer votre système organique et immunitaire par l’intermédiaire de vos pensées et de votre ressenti
C’est en cela que vous aurez pris le recul nécessaire pour ne pas vous laisser happer par le stress et saurez ainsi relativiser le retour à la réalité de la rentrée.
Reste ensuite à vous accorder quelques minutes par jour au moins pour respirer profondément. Lisez cet article, il peut vous aider « Détoxifier son corps et sa tête ».
Transformer ses schémas de pensées et sa façon d’être
Grâce à une meilleure connaissance de soi
demande d’être accompagné(e) afin de se sentir épaulé(e) et soutenu(e) dans ce passage qui n’est pas forcément aisé.
On se retrouve bientôt pour la suite, avec cette fois-ci des conseils pour aider les enfants à ne pas subir le stress de la rentrée.